Run The Alps revient sur l’UMS !
Emballé par l’UMS ! C’est l’impression que donne le compte-rendu de course publié sur le site Run The Alps, spécialisé dans l’organisation de voyages pour coureurs intéressés à participer à un trail dans les Alpes françaises, suisses ou italiennes. Le site observe les compétitions qui ont eu dans cette région pour proposer à ses clients « les meilleures expériences de trail running ».
Voici ce que Run The Alps dit de l’Ultra Montée du Salève après l’avoir faite concrètement en y participant :
Par Maartje Bastings
L’UMS, alias « comment faire rentrer 3’333 mètres de D+ dans 16 km de course ».
La saison 2017 de l’ultra trail running a commencé ! Avec autant d’événements fantastiques autour de moi, ici, dans la région vaudoise de la Suisse, non loin des Alpes valaisannes à la frontière avec la France et l’Italie, il est difficile de les ignorer et de rester concentré sur mes objectifs concrets. Récemment, je me suis retrouvé sur la ligne de départ de l’Ultra Montée du Salève (6 heures non-stop), un peu plus d’une semaine avant mon grand ultra prévu, une épreuve de 120 km aux Pays-Bas. Un entraînement en endurance active ? Eh bien… Qui n’a pas envie de s’amuser ?
Nous, les Européens, nous aimons grimper. Plus il y a de D+, mieux c’est. Et plus la pente est forte, mieux c’est. Pour descendre, les funiculaires et les téléphériques ont été inventés à cet effet. En prime, ils ménagent vos genoux : ils vous ramènent rapidement au pied de la montagne, ce qui vous permet d’avoir plus de temps devant vous pour remonter.
Vous lisez encore ? Il y a de fortes chances que le gène du masochisme ascensionnel soit en vous. Dans ce cas, je vous invite à découvrir l’Ultra Montée du Salève.
Juste après la frontière française de Genève se trouve Étrembières et la station inférieure du téléphérique du Salève, une montagne de 1’379 mètres d’altitude qui fait partie de ce qu’on appelle les Préalpes françaises. De petits sommets qui mènent à leurs parents célèbres. L’Histoire nous dit que le nom Salève vient du latin salire et saliens qui signifient sauter, sortir, jaillir.
La 8e édition de cet ultra de 6 heures vient de se terminer. Outre l’épreuve principale, elle comprend une course verticale avec une seule montée, ainsi qu’une catégorie d’ascension nordique. Les règles sont simples : partir de la station du téléphérique, grimper 833 mètres jusqu’à l’Observatoire où se trouve le tapis de chronométrage, avec des pentes allant jusqu’à 35%. Ensuite, prenez des quantités aléatoires de nourriture et de boissons – c’est le style européen, donc pensez fromage, saucisse, kiwi, mangue, pain, chocolat et noix. Ensuite, prenez la télécabine qui vous mènera en 5 minutes à la station de base tout en vous faisant profiter d’une vue imprenable sur Genève et la chaîne de montagnes du Jura. (Bien sûr, vous risquez d’être entassé dans la benne avec d’autres coureurs en sueur).
Cette année, le parcours a dû être modifié en raison de travaux sur le sentier de montée habituel. D’où quelques différences significatives par rapport à l’édition précédente – notamment plus de montée, plus de descente non chronométrée jusqu’à la station téléphérique et une liaison plate plus longue au départ. Au total, le parcours chronométré s’étale sur 6 km, dont 2 km de plat et 4 km de montée, pour 833 mètres de dénivelé. Si vous faites le calcul, cela représente une pente moyenne de 30 %. À titre de comparaison, la célèbre montée du Tour de France à l’Alp d’Huez est seulement de 8 %. Pour les skieurs qui lisent, la piste serait classée double diamant noir. En d’autres termes… N’essayez pas ça à la maison !
Mais c’était tellement amusant ! Le parcours actuel comportait aussi des sections de 50% de pente ! Ces ajouts ont rendu l’ascension plus longue. Il était difficile d’espérer faire plus d’ascensions. Alors que l’année dernière, le vainqueur est arrivé au sommet – accrochez-vous bien – pas moins de 8 fois !
L’Ultra Montée du Salève démarre à une heure conviviale de 10h00. Une fois le coup de feu donné, 250 malades ont sprinté pour bien se placer. Un petit goulot d’étranglement a provoqué un bref ralentissement, mais nous avons globalement trouvé nos marques pour gravir les pentes de 30 à 50 %. Occasionnellement, le cri « Caillou ! » vous mettait en garde contre une chute de gravas. […] L’événement était parfaitement organisé – comme toutes les courses de trail européennes, à mon avis. Il y avait un grand nombre de bénévoles sympathiques aux croisements stratégiques, de superbes stands de ravitaillement, des postes de chronométrage et une équipe de masseurs !
Si vous cherchez un défi pour tester vos jambes de chèvre de montagne, inscrivez-vous pour l’année prochaine ! Je reviendrai, et je vous y verrai !
Pour participer à l’édition 2021, rendez-vous ici !